lundi 9 mars 2009

Aurevoir Amèrique Latine...

Nous embarquons dans un énorme avion Lan qui atterira a Madrid 12heures plus tard. Et oui le voyage se termine (plus de sous, moins de forces...)
Aujourd'hui je me ballade dans les rues ensoleillées de la capitale espagnole surprise par le calme, l'ordre et la propreté qu'il y règne (tout est décidemment très relatif...). Surprise qu'une voiture me cède le passage, surprise que personne ne me vende rien dans la rue... Et pour la première fois je trouve que Madrid est reposante...

Ce voyage fut très riche. Riche d'apprentissage, de découvertes, de surprises...

J'aimerais remercier Loraine et Caroline pour m'avoir poussé et encouragé à vivre cette aventure en commençant par leur merveilleux pays qu'est le Brésil. Muito obrigada.

Bien sur un grand grand merci à vous. Famille, amis de Lyon, de Perpignan, de Madrid ou d'ailleurs. Vous qui avez suivi ce blog ou le précédent. Ça réchauffe le coeur de savoir que malgré les milliers de kilométres qui nous séparaient, vous étiez présents!

Un grand merci, gracias, obrigada a toutes ces personnes qui nous ouvert leur porte et souvent bien plus: Clément a Cayenne, Edilènne a Macapa, Levy en Amazonie, Gylmara et Tracy a Sao Luis, Amir a Coité, Gabriel et Angelina a Piracanga, Gérald et Luciana a Rio de Janeiro, Pedro a Sao Paulo, tous les habitants du village de Luquina Chico et particulièrement Alfonso, Julia, Brigida, Diego, Arturo et Angela et enfin Marta à Lima.

Merci aussi à Raquel pour avoir eu le courage de me rejoindre dans cette belle aventure et merci de bien vouloir la poursuivre en Asturie et en France...

mercredi 18 février 2009

Photoblog: Marre du blabla enfin des photos!



L'appareil photo mort en Argentine a décidé de rescucité au Pérou, à Luquina Chico plus exactement. Pas de photos de la Bolivie donc- dommage c'était certainement le pays le plus hallucinant du voyage- mais quelques souvenirs imagés du Pérou quand meme (sans plagia d'Internet cette fois). Patri me esfuerzé para no montarlas las unas encima de las otras esta vez.



Nos premieres experiences de fermieres....



Notre premiere experience de danseuses de la Candelaria...




Aprés l'effort...

Raquel et ses partenaires de danses


Le gouter


Notre amie l'alpaca noire



Ce qu'ont construit les incas á Pisac



LE MARCHE DE CUZCO

Vous avez l'estomac bien accroché?



Gaël et Anabelle pour vos purées multicolores!


Pour le dessert, mutlicolore lui aussi...
Lo, ca rapelle les jus de fruits du Brésil, pas vrai?



CHOQUEQUIRAO

Sur la route...

Nos mules


Les gorges du fleuve Apurimac





Des palmiers et des sommets enneigés

Raquel qui commence l'ascension de prés de 2 kms de déniveléPour arriver au dessus des nuages



oú vivent des familles isolées

Aprés 2 jours de marche, arrivée aux ruines...

Les incas cultivaient sur des terrasses de verticalité vertiginseuses...
La végétation a recouvert les batiments incas, donc sous le vert il y a aussi des ruines!



De nouveau de la grimpette...


Pour arriver au village inca

Vue au petit matin depuis notre tente


Une amie nous rend visite dans le refuge

Aprés cette petite bouffée de nature. voici quelques photos de villes
:

La fameuse Cuzco (qui signifie "nombril" en quechua)
Nico, Gé, Grey, Kiki, ca vous rapellera des souvenirs



La plage du "silence" á 40 kms au Sud de Lima, son nom nous avait pourtant fait rever...


vendredi 6 février 2009

Derniére étape: Lima

Une grande ville un peu tristounette car souvent recouverte d'une couche de brume qui vient de l'océan...pacifique!

Encore une grande ville agitée et chaotique dans laquelle les "minibus assassins" comme les appellent les Péruviens remplacent leur frein par un klaxon, et puis ces dizaines de marché dont l'un spécialisé en bonbons ou celui de Polvos Azules spécialisé en vente de CD pirates.

Nous avons la chance d'être hébergée chez la tante d'un ami péruvien de Raquel au coeur de Miraflores, quartier beaucoup plus tranquille.

Notre idée initiale était de nous échapper un peu de ce chao urbain qu'est Lima et profiter des plages de l'océan pacifique (donc) que nous imaginions paradisiaques, sauvages et desertes. Quelle ne fut pas notre deception lorsqu'apres deux heures de sueurs froides a travers un paysage desertique, dans l'un de ces minibus fou, nous arrivons á la plage du silence (le nom laisse pourtant reveur...), minuscule a coté du parking immense qui la précede et sur laquelle se chevauchent restos, bars, parasols, chaises longues...Personne dans l'eau, personne dans le sable, tout le monde sur une chaise sirotant une biére au son de la salsa (Laet l'endroit t'aurait peut-etre plu...). Mon concept de plage était quelque peu différent...

Aprés cette expérience decue, nous nous résignons a passer quelques journées plus urbaines en partant á la découverte des différents quartiers de la capitale péruvienne.
C'est alors qu'un couple de limenien (nois?) nous emméne dans le quartier bobo de Barranco, trés agréable. Ils nous balladent dans les endroits les plus typiques pour déguster ceviche, fruits de mer et deserts locaux... Un soir d'autres otoctones nous emménent feter la nuit du Pisco (alcool de raison local) dans un endroit ultrachic (on ne se fondait pas vraiment dans la masse avec notre look quechua) pour déguster un des meilleur Pisco Sour (coctail a base de pisco, d'oeuf et de citron vert) de la ville parait-il.
Finallement notre séjour á Lima s'est converti en découverte culinaire. On a gouter de tout: la causa limenia, les anticuchos (brochettes de coeur), ect...

Le centre ville est plutot joli avec sa grande plaza de armas. La promenade sur le bord de mer aussi, on peut y admirer le coucher de soleil dans le parc de l'amour (oh comme c'est romantique...!)

jeudi 5 février 2009

L'autre Macchu Picchu











Et oui nous aurons osé aller au Pérou sans visiter le légendaire Macchu Picchu. Sacrilège...
Mais avons quand même suivi les traces des incas en allant à "l'autre Macchu Picchu": Le distant, solitaire et oublié "Choquequirao" ("berceau d'or" en quechua).

Les ruines de Choquequirao auraient été découvertes en 1867 puis oubliées et laissées à l'abandon... Aujourd'hui la cité des enfants du soleil (tu parcours la terre le ciel, lalalala) est recouverte d'une épaisse végétation et l'on ne peut voir qu'une infime partie des temples, maisons et terrasses qui la composaient. Cela lui donne une grande partie de mystère...

La cité construite au XVème siêcle se dresse au sommet d'une haute montagne (3085 mètres) et servi de refuge aux incas.

Le plus merveilleux c'est que pour atteindre ces ruines il faut marcher, beaucoup marcher... Nous avons donc parcouru des paysages splendides pendant 4 jours et 4 nuits.

Accompagnées de Willi notre jeune guide (après l'expérience du trek de takesi nous avons appris qu'il était parfois plus prudent de partir avec un guide en saison de pluie) et de Vicente et ses deux mules, nous sommes parties du petit village de Cachora (déjà bien isolé, ce qui nous a laissé présagé à quel point nous allions être coupée du monde pendant 4 jours), d'autant que ce chemin est très peu fréquenté par les randonneurs qui lui préfèrent souvent sa plus célèbre cousine, la macchu picchu.

Le premier jour nous avons entamé une descente vertigineuse (1800 mètres de dénivelé si mes souvenirs sont bons) à travers de maginfiques vallées vertes et fleuries , nous avons contemplé de splendides sommets enneigés, nous avons suivi puis traversé le rugissant fleuve Apurimac (le fleuve qui parle en quechua) qui nait dans la cordillère des Andes. Les mules ont été terrorisées par la traversé du fleuve et l'une d'elles a tenté une fugue, pendant que l'autre résistait aux bras musclés de son maître (l'expression "têtu comme une mule" a tout à coup pris tout son sens, ceci dit je les comprend parfaitement) nous avons bien failli arriver au campement sans vivres ni tentes. Une fois le fleuve traversé, terminé la descente. Nos petites pattes déjà bien fatiguées par la 20 aines de kilomètres de chemin caillouteux que nous venions de parcourir, il nous restait encore 800 mètres à grimper sur une distance de 2 kms pour arriver au campement (en d'autres mots, ça grimpe dur !). Là nous plantons la tente pendant que Willi, plein de bonne volonté mais décidemment meilleur guide que cuisto nous prépare une petite soupe en sachet et du riz (menu quotidien tout au long de ce trek). Nous nous endormons au doux sons des grillons et sous un beau ciel étoilé lorsque qu'une étrange sensation d'humidité et un bruit assourdissant nous réveillent en sursaut. Dehors il pleut des trombes et les vents a arraché un coté de la tente, nos matelas sont trempés et nous nous réfugions dans la petite bicoque au toit de paille dans laquelle dorment Willi et Vicente. Nous posons nos matelas sur le sol de terre en essayant d'éviter les goutières et finissons la nuit tant bien que mal.
2ème jour: De la grimpette! Il nous reste encore 1000 mètres à grimper avant de découvrir la mystérieuse sité inca. Après quelques heures de marche, nous découvrons des constructions a deux étages impressionnantes, tout comme un système déjà très avancé de canalisations. Vraiment pas bêtes ces incas ! Et ces terrasses construites dans les falaises sont d'une verticalité vertigineuse !!! Mais une fois dans le coeur du "berceau d'or" la grimpette n'est pas terminée (ce serait trop facile !), nous descendons 500 mètres pour atteindre les terrasses et en regrimpons 800 pour admirer la place principale qui donne sur une autre vallée.
Cette dernière ascension m'a mise à bout de force et je dois bien confessé que pendant un moment j'ai pesté contre le guide, les incas et leurs idées de construire des villes dans ces endroits impossibles. Un serpent en train de se faire un festin de lezard (4 fois plus gros que lui, imaginez-vous ouvrir la bouche et manger 4 vous à la fois, hallucinant, non ?) m'a déconcentré dans mes mauvaises pensées et l'arrivée au sommet de la cité a finie de me convaincre que tout ces efforts étaient amplement récompensés par la splendeur du spectacle. D'autant plus que nous avons eu la chance d'être seule sur le site, aucun autre randonneur en vue, ça ne fait qu'augmenter la magie de l'endroit.
Après cela retour au campement, mais la nuit nous a rattrapé et nous avons descendu le chemin escarpé à la lueur de la lune et d'une pale et unique lampe de poche. Total, plus de 12 heures de marche dans la journée et des belles images pleins la tête.
3ème jours: Après avoir plier l'attente et découvert qu'une énorme araignée jaune avait partagée nos nuits, nous prenons le chemin du retour. Un peu de grimpette mais nous arrivons au campement très tôt. Le lieu ou nous avons monté la tente offre une vue imprenable sur la vallée. Je me répète mais c'est magnifique !! Nous dormons au milieu des vaches qui ont élu domicile à coté de la tente (ou peut-être sommes nous qui avons élu domicile dans leur pré...)
4ème et dernier jour: Les mules se sont échappées pendant la nuit ! Super Vicente part à leur recherche et réussi à nous les ramener en suivant les traces de leurs pas. Encore un peu de grimpette (il faut bien les remonter ces 1800m) et nous arrivons au village de Cachora en début d'après-midi.
C'était certainement l'un des trek les plus difficiles que je n'ai jamais fait mais aussi l'un des plus beau. Le ChoqueQuirao est certainement aussi l'un des endroits les plus isolé où j'ai mis les pieds.
Nous avons ramené de ces excursions un souvenir: Plus de 250 piqures de moustiques et de puces (heureusement nous ne sommes pas dans une zone endémique) cumulées à nous deux. Raquel a le record avec plus de 50 piqures rien que sur la jambe droite pendant que le petit doigts de ma main gauche en compte une dizaine.
Annabelle et Gaël, heureusement que je n'ai vu les photos de vos bons petits plats qu'après ce trek...
Alex et Nancy, vous êtes mes plus fidèles lecteurs, merci!
Gaëlle, c'est chouette que tu sois revenue!
Sophie, quelle bonne surprise que tu suives toi aussi ce petit voyage!
Nico et Gé, c'est pas dans les toits de paille qu'il y a des tarantules ??








Les ruines incas de Pisac
















Les photos que vous voyez là (qui sont toujours des plagias d'internet car mon appareil a résucité mais j'ai perdu le câble) représentent les ruines incas située au-dessus du petit village de Pisac dans la région de Cusco. C'est impressionnant de découvrir leurs ingénieuses constructions en terrasses qui permettaient à la fois de cultiver la terre et d'éviter l'érosion dans les montagnes. La façon de tailler les pierres et la construction des temples et maisons est elle aussi impressionnante. Et l'ensemble se fond très harmonieusement avec le paysage naturel et merveilleux qui entoure les ruines. Les incas transformaient la nature tout en la respectant apparemment. Et si on en prenait de la graine ??

mercredi 4 février 2009

Le nombril des incas



Voici maintenant un peu plus d'une semaine que nous sommes arrivées à Cuzco, certainement l'une des plus jolie ville de notre périple, avec sa "plaza de armas" grandiose et ses petites ruelles pavées. Pour la petite note historique Cusco a été fondée par les incas au XIIIème siècle et son nom signifierait "nombril de la terre".

vendredi 30 janvier 2009

Bilan de l'expérience

La reconnaissance des Luquinois fut démesurée et pourtant j'ai certaintement appris davantage de leur humilité, de leur générosité, de leur simplicité et de leur savoir-faire qu'eux de mes maigres connaissances.
Comme nous l'expliquait l'une des personnes de l'association, ces personnes sont dans le fond biens plus riches de connaissances que nous: elles savent construire leur maison, produire leur alimentation, élever une multitude d'enfants avec des valeurs si saines et si belles...

Conclusion, une des plus belles expérience de ce voyage et un apprentissage qui n'a pas de prix.