lundi 9 mars 2009

Aurevoir Amèrique Latine...

Nous embarquons dans un énorme avion Lan qui atterira a Madrid 12heures plus tard. Et oui le voyage se termine (plus de sous, moins de forces...)
Aujourd'hui je me ballade dans les rues ensoleillées de la capitale espagnole surprise par le calme, l'ordre et la propreté qu'il y règne (tout est décidemment très relatif...). Surprise qu'une voiture me cède le passage, surprise que personne ne me vende rien dans la rue... Et pour la première fois je trouve que Madrid est reposante...

Ce voyage fut très riche. Riche d'apprentissage, de découvertes, de surprises...

J'aimerais remercier Loraine et Caroline pour m'avoir poussé et encouragé à vivre cette aventure en commençant par leur merveilleux pays qu'est le Brésil. Muito obrigada.

Bien sur un grand grand merci à vous. Famille, amis de Lyon, de Perpignan, de Madrid ou d'ailleurs. Vous qui avez suivi ce blog ou le précédent. Ça réchauffe le coeur de savoir que malgré les milliers de kilométres qui nous séparaient, vous étiez présents!

Un grand merci, gracias, obrigada a toutes ces personnes qui nous ouvert leur porte et souvent bien plus: Clément a Cayenne, Edilènne a Macapa, Levy en Amazonie, Gylmara et Tracy a Sao Luis, Amir a Coité, Gabriel et Angelina a Piracanga, Gérald et Luciana a Rio de Janeiro, Pedro a Sao Paulo, tous les habitants du village de Luquina Chico et particulièrement Alfonso, Julia, Brigida, Diego, Arturo et Angela et enfin Marta à Lima.

Merci aussi à Raquel pour avoir eu le courage de me rejoindre dans cette belle aventure et merci de bien vouloir la poursuivre en Asturie et en France...

mercredi 18 février 2009

Photoblog: Marre du blabla enfin des photos!



L'appareil photo mort en Argentine a décidé de rescucité au Pérou, à Luquina Chico plus exactement. Pas de photos de la Bolivie donc- dommage c'était certainement le pays le plus hallucinant du voyage- mais quelques souvenirs imagés du Pérou quand meme (sans plagia d'Internet cette fois). Patri me esfuerzé para no montarlas las unas encima de las otras esta vez.



Nos premieres experiences de fermieres....



Notre premiere experience de danseuses de la Candelaria...




Aprés l'effort...

Raquel et ses partenaires de danses


Le gouter


Notre amie l'alpaca noire



Ce qu'ont construit les incas á Pisac



LE MARCHE DE CUZCO

Vous avez l'estomac bien accroché?



Gaël et Anabelle pour vos purées multicolores!


Pour le dessert, mutlicolore lui aussi...
Lo, ca rapelle les jus de fruits du Brésil, pas vrai?



CHOQUEQUIRAO

Sur la route...

Nos mules


Les gorges du fleuve Apurimac





Des palmiers et des sommets enneigés

Raquel qui commence l'ascension de prés de 2 kms de déniveléPour arriver au dessus des nuages



oú vivent des familles isolées

Aprés 2 jours de marche, arrivée aux ruines...

Les incas cultivaient sur des terrasses de verticalité vertiginseuses...
La végétation a recouvert les batiments incas, donc sous le vert il y a aussi des ruines!



De nouveau de la grimpette...


Pour arriver au village inca

Vue au petit matin depuis notre tente


Une amie nous rend visite dans le refuge

Aprés cette petite bouffée de nature. voici quelques photos de villes
:

La fameuse Cuzco (qui signifie "nombril" en quechua)
Nico, Gé, Grey, Kiki, ca vous rapellera des souvenirs



La plage du "silence" á 40 kms au Sud de Lima, son nom nous avait pourtant fait rever...


vendredi 6 février 2009

Derniére étape: Lima

Une grande ville un peu tristounette car souvent recouverte d'une couche de brume qui vient de l'océan...pacifique!

Encore une grande ville agitée et chaotique dans laquelle les "minibus assassins" comme les appellent les Péruviens remplacent leur frein par un klaxon, et puis ces dizaines de marché dont l'un spécialisé en bonbons ou celui de Polvos Azules spécialisé en vente de CD pirates.

Nous avons la chance d'être hébergée chez la tante d'un ami péruvien de Raquel au coeur de Miraflores, quartier beaucoup plus tranquille.

Notre idée initiale était de nous échapper un peu de ce chao urbain qu'est Lima et profiter des plages de l'océan pacifique (donc) que nous imaginions paradisiaques, sauvages et desertes. Quelle ne fut pas notre deception lorsqu'apres deux heures de sueurs froides a travers un paysage desertique, dans l'un de ces minibus fou, nous arrivons á la plage du silence (le nom laisse pourtant reveur...), minuscule a coté du parking immense qui la précede et sur laquelle se chevauchent restos, bars, parasols, chaises longues...Personne dans l'eau, personne dans le sable, tout le monde sur une chaise sirotant une biére au son de la salsa (Laet l'endroit t'aurait peut-etre plu...). Mon concept de plage était quelque peu différent...

Aprés cette expérience decue, nous nous résignons a passer quelques journées plus urbaines en partant á la découverte des différents quartiers de la capitale péruvienne.
C'est alors qu'un couple de limenien (nois?) nous emméne dans le quartier bobo de Barranco, trés agréable. Ils nous balladent dans les endroits les plus typiques pour déguster ceviche, fruits de mer et deserts locaux... Un soir d'autres otoctones nous emménent feter la nuit du Pisco (alcool de raison local) dans un endroit ultrachic (on ne se fondait pas vraiment dans la masse avec notre look quechua) pour déguster un des meilleur Pisco Sour (coctail a base de pisco, d'oeuf et de citron vert) de la ville parait-il.
Finallement notre séjour á Lima s'est converti en découverte culinaire. On a gouter de tout: la causa limenia, les anticuchos (brochettes de coeur), ect...

Le centre ville est plutot joli avec sa grande plaza de armas. La promenade sur le bord de mer aussi, on peut y admirer le coucher de soleil dans le parc de l'amour (oh comme c'est romantique...!)

jeudi 5 février 2009

L'autre Macchu Picchu











Et oui nous aurons osé aller au Pérou sans visiter le légendaire Macchu Picchu. Sacrilège...
Mais avons quand même suivi les traces des incas en allant à "l'autre Macchu Picchu": Le distant, solitaire et oublié "Choquequirao" ("berceau d'or" en quechua).

Les ruines de Choquequirao auraient été découvertes en 1867 puis oubliées et laissées à l'abandon... Aujourd'hui la cité des enfants du soleil (tu parcours la terre le ciel, lalalala) est recouverte d'une épaisse végétation et l'on ne peut voir qu'une infime partie des temples, maisons et terrasses qui la composaient. Cela lui donne une grande partie de mystère...

La cité construite au XVème siêcle se dresse au sommet d'une haute montagne (3085 mètres) et servi de refuge aux incas.

Le plus merveilleux c'est que pour atteindre ces ruines il faut marcher, beaucoup marcher... Nous avons donc parcouru des paysages splendides pendant 4 jours et 4 nuits.

Accompagnées de Willi notre jeune guide (après l'expérience du trek de takesi nous avons appris qu'il était parfois plus prudent de partir avec un guide en saison de pluie) et de Vicente et ses deux mules, nous sommes parties du petit village de Cachora (déjà bien isolé, ce qui nous a laissé présagé à quel point nous allions être coupée du monde pendant 4 jours), d'autant que ce chemin est très peu fréquenté par les randonneurs qui lui préfèrent souvent sa plus célèbre cousine, la macchu picchu.

Le premier jour nous avons entamé une descente vertigineuse (1800 mètres de dénivelé si mes souvenirs sont bons) à travers de maginfiques vallées vertes et fleuries , nous avons contemplé de splendides sommets enneigés, nous avons suivi puis traversé le rugissant fleuve Apurimac (le fleuve qui parle en quechua) qui nait dans la cordillère des Andes. Les mules ont été terrorisées par la traversé du fleuve et l'une d'elles a tenté une fugue, pendant que l'autre résistait aux bras musclés de son maître (l'expression "têtu comme une mule" a tout à coup pris tout son sens, ceci dit je les comprend parfaitement) nous avons bien failli arriver au campement sans vivres ni tentes. Une fois le fleuve traversé, terminé la descente. Nos petites pattes déjà bien fatiguées par la 20 aines de kilomètres de chemin caillouteux que nous venions de parcourir, il nous restait encore 800 mètres à grimper sur une distance de 2 kms pour arriver au campement (en d'autres mots, ça grimpe dur !). Là nous plantons la tente pendant que Willi, plein de bonne volonté mais décidemment meilleur guide que cuisto nous prépare une petite soupe en sachet et du riz (menu quotidien tout au long de ce trek). Nous nous endormons au doux sons des grillons et sous un beau ciel étoilé lorsque qu'une étrange sensation d'humidité et un bruit assourdissant nous réveillent en sursaut. Dehors il pleut des trombes et les vents a arraché un coté de la tente, nos matelas sont trempés et nous nous réfugions dans la petite bicoque au toit de paille dans laquelle dorment Willi et Vicente. Nous posons nos matelas sur le sol de terre en essayant d'éviter les goutières et finissons la nuit tant bien que mal.
2ème jour: De la grimpette! Il nous reste encore 1000 mètres à grimper avant de découvrir la mystérieuse sité inca. Après quelques heures de marche, nous découvrons des constructions a deux étages impressionnantes, tout comme un système déjà très avancé de canalisations. Vraiment pas bêtes ces incas ! Et ces terrasses construites dans les falaises sont d'une verticalité vertigineuse !!! Mais une fois dans le coeur du "berceau d'or" la grimpette n'est pas terminée (ce serait trop facile !), nous descendons 500 mètres pour atteindre les terrasses et en regrimpons 800 pour admirer la place principale qui donne sur une autre vallée.
Cette dernière ascension m'a mise à bout de force et je dois bien confessé que pendant un moment j'ai pesté contre le guide, les incas et leurs idées de construire des villes dans ces endroits impossibles. Un serpent en train de se faire un festin de lezard (4 fois plus gros que lui, imaginez-vous ouvrir la bouche et manger 4 vous à la fois, hallucinant, non ?) m'a déconcentré dans mes mauvaises pensées et l'arrivée au sommet de la cité a finie de me convaincre que tout ces efforts étaient amplement récompensés par la splendeur du spectacle. D'autant plus que nous avons eu la chance d'être seule sur le site, aucun autre randonneur en vue, ça ne fait qu'augmenter la magie de l'endroit.
Après cela retour au campement, mais la nuit nous a rattrapé et nous avons descendu le chemin escarpé à la lueur de la lune et d'une pale et unique lampe de poche. Total, plus de 12 heures de marche dans la journée et des belles images pleins la tête.
3ème jours: Après avoir plier l'attente et découvert qu'une énorme araignée jaune avait partagée nos nuits, nous prenons le chemin du retour. Un peu de grimpette mais nous arrivons au campement très tôt. Le lieu ou nous avons monté la tente offre une vue imprenable sur la vallée. Je me répète mais c'est magnifique !! Nous dormons au milieu des vaches qui ont élu domicile à coté de la tente (ou peut-être sommes nous qui avons élu domicile dans leur pré...)
4ème et dernier jour: Les mules se sont échappées pendant la nuit ! Super Vicente part à leur recherche et réussi à nous les ramener en suivant les traces de leurs pas. Encore un peu de grimpette (il faut bien les remonter ces 1800m) et nous arrivons au village de Cachora en début d'après-midi.
C'était certainement l'un des trek les plus difficiles que je n'ai jamais fait mais aussi l'un des plus beau. Le ChoqueQuirao est certainement aussi l'un des endroits les plus isolé où j'ai mis les pieds.
Nous avons ramené de ces excursions un souvenir: Plus de 250 piqures de moustiques et de puces (heureusement nous ne sommes pas dans une zone endémique) cumulées à nous deux. Raquel a le record avec plus de 50 piqures rien que sur la jambe droite pendant que le petit doigts de ma main gauche en compte une dizaine.
Annabelle et Gaël, heureusement que je n'ai vu les photos de vos bons petits plats qu'après ce trek...
Alex et Nancy, vous êtes mes plus fidèles lecteurs, merci!
Gaëlle, c'est chouette que tu sois revenue!
Sophie, quelle bonne surprise que tu suives toi aussi ce petit voyage!
Nico et Gé, c'est pas dans les toits de paille qu'il y a des tarantules ??








Les ruines incas de Pisac
















Les photos que vous voyez là (qui sont toujours des plagias d'internet car mon appareil a résucité mais j'ai perdu le câble) représentent les ruines incas située au-dessus du petit village de Pisac dans la région de Cusco. C'est impressionnant de découvrir leurs ingénieuses constructions en terrasses qui permettaient à la fois de cultiver la terre et d'éviter l'érosion dans les montagnes. La façon de tailler les pierres et la construction des temples et maisons est elle aussi impressionnante. Et l'ensemble se fond très harmonieusement avec le paysage naturel et merveilleux qui entoure les ruines. Les incas transformaient la nature tout en la respectant apparemment. Et si on en prenait de la graine ??

mercredi 4 février 2009

Le nombril des incas



Voici maintenant un peu plus d'une semaine que nous sommes arrivées à Cuzco, certainement l'une des plus jolie ville de notre périple, avec sa "plaza de armas" grandiose et ses petites ruelles pavées. Pour la petite note historique Cusco a été fondée par les incas au XIIIème siècle et son nom signifierait "nombril de la terre".

vendredi 30 janvier 2009

Bilan de l'expérience

La reconnaissance des Luquinois fut démesurée et pourtant j'ai certaintement appris davantage de leur humilité, de leur générosité, de leur simplicité et de leur savoir-faire qu'eux de mes maigres connaissances.
Comme nous l'expliquait l'une des personnes de l'association, ces personnes sont dans le fond biens plus riches de connaissances que nous: elles savent construire leur maison, produire leur alimentation, élever une multitude d'enfants avec des valeurs si saines et si belles...

Conclusion, une des plus belles expérience de ce voyage et un apprentissage qui n'a pas de prix.

Lampa


La suite de notre mission se déroule à Lampa, un ancien village colonial a 90 kms au Nord-Ouest de Puno.

Lá c'est Miguel qui nous accueille dans une vieille demeure appartenant à sa famille. L'expérience est très différente de la précédente...


Miguel nous propose un petit tour des environs: Nous découvrons de curieuses bêbêtes en voie de disparition: des alpacas noires que l'on tuait à l'époque car seules intéressait la laine blanche. Miguel nous a également conduites dans une réserves plutôt glauque de Chinchillas (un animal adorable qui a une tête de lapin, des oreilles de souris, et une allure d'écureuil). Leur poil est incroyablement doux et on les tuait pour revendre leur fourrure très très cher. Cela fait mal au coeur de savoir que ces adorables petits animaux n'existeront plus dans quelques années, tout ça pour combler les caprices de quelques bourgeois(es).


A midi c'est Jorge qui nous accueille dans son auberge. Finallement notre travail dans le village durera 2 jours et une nuit.


Danse de la Candelaria



Le 3eme jour, Arturo, Angela et leurs 6 enfants nous accueillent et nous convient a une repetition de la danse pour la Candelaria, grand festival de danses traditionnelles de la ville de Puno. Les femmes tourbillonnent dans des robes multicolores, tous les danseurs agite des pompoms colorés (les wichis). Tout le monde doit participer, seul les plus de 70 ans sont exemptés.




Evidemment, Raquelita, mordue de danse participe à la répèt et reçoit les éloges de la part des Luquinois. Et moi, avec mon légendaire sens du rythme, je fais ce que je peux...




Pendant la pause, une famille nous invite généreusement à partager son goûter: des chuños, des fèves, des ocas...




Le soir nous jouons et dinons avec les 6 enfants de la famille. Les enfants qui n'ont pas de jouets, s'amusent décidemment avec un rien.


Le lendemain nous fesons nos aurevoir à ces personnes si attachantes qui nous on reçu avec le coeur grand grand ouvert.

jeudi 29 janvier 2009

La réunion est dans le pré

Le second jour ce sont Brigida, Diego et leurs enfants qui se prêtent à l'exercice de la réception de touristes.


Apparté "bouffe": Brigida fait des soupes (bien que cette communauté ne soit pas particulièrement machiste et que les tâches soient assez bien réparties au sein des couples c'est quand même toujours les femmes qui se collent aux fourneaux) de céréales et de légumes absolument délicieuses et le supplice du repas devint alors un réel plaisir.


Ce jour ci nous avons été conviée à une réunion pour faire part aux Luquinois de nos idées afin d'améliorer la réception et de promouvoir leur logement auprès des "ecotouristes". Nous avons répondu (enfin Raquel surtout, pour comprendre leur accent il faut parfois bien s'accrocher) à leur questions, avons tenté quelques conseils. La réunion s'est tenue dans un champ, les partipants allongé dans l'herbe ou assis sur les rochers, sous les doux rayons du soleil (on en aimerait plus des réunions comme celle-là !!). Tous ces visages pleins d'intérêts, toutes ces personnes si receptives aux suggestions de deux inconnues, tous ces gens si désireux de faire de leur mieux... ce fut un moment vraiment émouvant.


Nous avons ensuite participer à la conception et au decoupage de tissus pour coudre les rideaux aui orneront les fenêtres des chambres touristiques. La encore un grand moment, de voir la solidarité entre les villageois. Ici tout le monde met la main à la pâte, très naturellement.

Pas facile de traire une vache !!!


Le premier jour, Alfonso et Julia, la 50 aines nous accueillent dans leur maison de torchis. Je reste épatée par la beauté de la chambre qu'ils ont construites de leur propres mains pour accueillir les visiteurs.


La communication est parfois compliquée car leur langue maternelle est l'Aymara, mais ils nous reçoivent avec una amabilité et une générosité tellement touchantes...


Le repas fut une rude épreuve pour moi. Julia par terre dans une obscure hutte de terre qui lui sert de cuisine a allumé un feu sur lequel elle a placé une grosse marmitte emplie de chuños (pommes de terres congelées par le gel hivernal puis séchées au soleil, elles virent alors au noir et se conservent plus de 2 ans) et de carachis (un petit poisson du lac, riche en arrêtes et en écails durs, peu en chair), le tout baignant dans un liquide grisâtre.


Lorsqu'elle m'a tendue mon assiette, avec ses yeux de carachis rivés sur moi, flottant sur leur chuños, baignant dans cette mer de couleur somatre, j'ai du réunir beaucoup mais alors beaucoup de courage pour ne pas blesser mes hôtes, si bons et généreux... Et j'ai presque réussi a arracher cruellement toutes les têtes de ces petites bêtes pour me les fourrer dans la bouche, en serrant les poings.


Après avoir passée la nuit dans un froid effroyable, nous nous levons au petit matin et convainquons nos hôtes de nous faire participer à leur vie quotidienne. Total nous avons appris à traire une vache (le mot essayer serait peut être plus approprier vue les trois gouttes de lait chaud qui daignait sortir à chaque pression "super fortes" de nos mains sur le pie de nos amies les vaches), c'est dur ! Et nous avons également participer à l'élaboration du fromage. Trop bon notre fromage !!

lundi 26 janvier 2009

Quelques jours de volontariat


L'objectif initial de ce voyage c'etait de faire du volontariat. Malheureusement á moins d'avoir un CV en beton, des connaissances dans le secteur ou etre disposee á payer un organisme qui se remplit les poches de votre besoin d altruisme et de bonne conscience, c'est plutot difficile de vivre de cette experience.
Par chance grace a un contact de Raquel, nous avons enfin pu dedier quelques jours a des personnes dans le besoin.

Nous avons donc passes quelques jours a Luquina Chico, un village minuscule sur les rives du Lac Titicaca. Un village parseme de petites maisons en torchis, couvert de champs de quinoa, de "favas" et d"oca", peuple de vaches, de moutons, de poules, de cochons (los chinchos) et de quelques etres humains. Un lieu tranquille, beau et meconnu. L'association qui nous a envoyé dans cette communauté a soutenu financiérement les Luquinois volontaires pour construire une chambre dediée a l'accueil des touristes en quete de nature et d'authenticite. Les fruits du tourisme serviront a ameliorer la qualite de vie de cette population (c'est difficile d'imaginer dans quelles conditions ils vivent) et permettront a leur enfants de pouvoir etudier.
Notre mission: Nous nous attendions a un travail de construction mais notre participation consista finallement à jouer le rôle de touristes cobayes. Notre tâche fut alors d'orienter les participants au projets en leur donnant des idées et des solutions d'amélioration. Ce fut une expérience bien plus riche qu'elle en a l'air à priori.

samedi 24 janvier 2009

L'interlude des mercis

Pas le temps d'un article sur l'expérience halucinante que nous venons de vivre avec les habitants du village de Luquina Chico, mais je voulais quand dire merci à:

Lo, Nath, Julien, Michel, Patri, Erman, Magalie, Marylène, Leny, Sophie, Pablo, Seb, Ha, Nancy, Alex... milles mercis pour v0s messages et commentaires. Ça fait tellement plaisir de savoir que vous suivez le blog !
Gaël et Annabelle, quelle bonne surprise de savoir que vous suivez vous aussi notre périple. Sur que votre cousine Lolo n'en fait pas autant ;-pUn énorme bisous a Diana et Jordi aussi. Peut-être a bientôt sur Perpignan, qui sait ?

Javi! Claro que te reconoci!
Maria, si la estancia en la isla de Amantani fue una experiencia realmente inolvidable. Nos hemos acordado mucho de ti. Seguro que encantaria tambien el pueblecito donde acabamos de pasar unos dias: Luquina Chico. Ya os contaré en el proximo articulo. Un beso muy fuerte para ti y otro para las chicas del futbol.

Celi, no te preocupes que le voy a comprar una cuerdita a Raquel para que no se me escape mas ;-)
Oti, enhorabuena por tu francés et merci pour tes messages!
Ana Laura, muchas gracias por tu mensajito.
Mama de Raquel: un abrazo tambien, cuide de sus ojos y no se preocupe que cuido mucho de su hija!

lundi 19 janvier 2009

Amantani, l'île paisible et juste


Fuyant la ville, nous embarquons sur un bateau en direction de l'île d'Amantani.


Ici les agences de voyages sont interdites. Les "Amantaniens" nous mènent sur l'île à bord de leurs embarcations et des familles nous reçoivent sur place. Les différentes communautés peuplant l'île se réunissent tous les dimanches pour décider de leur mode de fonctionnement, qui m'a parut très juste et solidaire. Les familles accueillent les voyageurs à tour de rôle et pour un prix pré-établi. Ici pas de concurrence déloyale. Ils partagent leur cutlures de pommes de terre, de mais, d'avas, etc... Et bien sur sans aucun produit chimique. Ici tout est naturel.

C'est Alejandrina et Isidro qui nous accueillent dans leur modeste maison faite de torchis, de paille et de tôle. Pas de douche mais une chambre plutôt confortable (après la Bolivie, tout paraît luxueux, il faut dire...), des toilettes au fond du jardin et une cuisine...

La cuisine vaut la peine de s'attarder à une petite description: Une petit cahute de torchis, avec pour unique "mobilier", une "cuisinière" de terre qu'on allume a l'eucalyptus, sur laquelle chauffe la marmitte de soupe et sous laquelle vivent au chaud les "cuy" (hamster pour ceux qui ont raté un épisode) qui seront passeront bientôt à l'étage supérieur. Alejandrina cuisine par terre des plats simples mais délicieux compte tenu du peu de moyens dont elle dispose.
Pour la petite histoire, nos hôtes agés tous deux de 35 ans sont déjà grands-parents. C'est d'ailleurs leur fils cadet agé de 20 ans qui nous a accueilli au port.

Pour 25 soles par jour (6 euros aprox.) ils nous proposent le gîte et trois repas quotidiens et nous accueillent comme des reines.

Nous partons explorer l'île qui est merveilleuse. Ici la vie est paisible. Tous les habitants vivent et travaillent en costume traditionnels (de couleurs très vives), loin du stress et du consumerisme maladif. Toutes les cultures sont faites en terrasses, l'île étant en faite une montagne. A son sommet la Pachamama (La mère terre) et le Pachatata. Autour on aperçoit le continent et l'île de Taquilé.

Un soir un énorme orage s'abat sur l'île (à 4150m d'altitude c'est impressionnant) et nous observont ce spectacle de feu d'artifice naturel depuis la fenêtre de notre chambre, à la lueur d'une bougie (pas d'électricité sur l'île) et nous réchauffons avec une infusion de muña (plante délicieuse qui pousse partout sur l'île).
Nous quittons aujourd'hui même (Ca y est je suis à jour dans le blog!) l'île avec un petit pincement au coeur, nous serions bien restées plus longtemps. Raquel offre à nos hôte sa lampe de poche, instrument utile sur cette petite île où l'on vit si bien avec si peu de moyens.


Les îles Uros ou ces gens qui sont sur la paille







A une heure de bateau de Puno, il existe de curieuses îles flotantes entièrement construites de Totora (une sorte de roseau). La Totora compose le sol de l'île, les murs et les toits des maisons, les bateaux, le feu de bois ou la nourriture (ils les mangent comme des bananes). Ses habitants sont pauvres car sur la Totora il est impossible de cultivier quoi que ce soit, ils se nourissent généralement de la pêche et du tourime. C'est donc trop touristique mais vraiment curieux à voir...

C'est le Pérou !!


En Bolivie, le climat est un peu tendu car dans quelques jours a lieu le referendum au cours duquel les Boliviens diront Oui ou Non à la nouvelle constitution proposée par le gouvernement actuel (à propos de ça nous avons vu Evo Morales faire un discours sur la place de Potosi!). On nous a vivement conseillé de quitter le pays avant que ça ne tourne au vinaigre.


Nous voici donc au Pérou ! (Une grande pensée pour Nico, Gé, Guillaume et Ulriche!)


Nous avons longé le Lac Titicaca jusqu'a Copacabana en Bolivie et avons ensuite pris la route vers Puno, ville au bord du Lac.


Quel changement le passage au Pérou: Tous à coup tout paraît plus riche, plus propre, les péruviens sont adorables !


A Puno nous avons goûter aux spécialités culinaires locales: Cevichés (poisson cru cuit au jus de citron) fraichements pêchés dans le lac acompagé de choclo (mais blanc enorme) et de patates douces, cuisine chifa (Chino-péruvienne), fromage frit, etc...

Nous n'avons pas osé gouté au "cuy": le hamster...


Non ceci n'est pas une recette de cuisine, mais n'ayant pas trouvé de photo de Puno, je n'ai pas résisté à la remplacer par une photo kitch de ceviche. Parce qu'il faut le dire au Pérou on mange bien !!!