jeudi 29 janvier 2009

Pas facile de traire une vache !!!


Le premier jour, Alfonso et Julia, la 50 aines nous accueillent dans leur maison de torchis. Je reste épatée par la beauté de la chambre qu'ils ont construites de leur propres mains pour accueillir les visiteurs.


La communication est parfois compliquée car leur langue maternelle est l'Aymara, mais ils nous reçoivent avec una amabilité et une générosité tellement touchantes...


Le repas fut une rude épreuve pour moi. Julia par terre dans une obscure hutte de terre qui lui sert de cuisine a allumé un feu sur lequel elle a placé une grosse marmitte emplie de chuños (pommes de terres congelées par le gel hivernal puis séchées au soleil, elles virent alors au noir et se conservent plus de 2 ans) et de carachis (un petit poisson du lac, riche en arrêtes et en écails durs, peu en chair), le tout baignant dans un liquide grisâtre.


Lorsqu'elle m'a tendue mon assiette, avec ses yeux de carachis rivés sur moi, flottant sur leur chuños, baignant dans cette mer de couleur somatre, j'ai du réunir beaucoup mais alors beaucoup de courage pour ne pas blesser mes hôtes, si bons et généreux... Et j'ai presque réussi a arracher cruellement toutes les têtes de ces petites bêtes pour me les fourrer dans la bouche, en serrant les poings.


Après avoir passée la nuit dans un froid effroyable, nous nous levons au petit matin et convainquons nos hôtes de nous faire participer à leur vie quotidienne. Total nous avons appris à traire une vache (le mot essayer serait peut être plus approprier vue les trois gouttes de lait chaud qui daignait sortir à chaque pression "super fortes" de nos mains sur le pie de nos amies les vaches), c'est dur ! Et nous avons également participer à l'élaboration du fromage. Trop bon notre fromage !!

1 commentaire:

  1. En ce qui concerne le repas tu es vraiment courageuse... et pour la traite de la vache vous allez devenir de véritables fermières lol!!

    Biz
    Nancy et Alex

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