lundi 19 janvier 2009

Amantani, l'île paisible et juste


Fuyant la ville, nous embarquons sur un bateau en direction de l'île d'Amantani.


Ici les agences de voyages sont interdites. Les "Amantaniens" nous mènent sur l'île à bord de leurs embarcations et des familles nous reçoivent sur place. Les différentes communautés peuplant l'île se réunissent tous les dimanches pour décider de leur mode de fonctionnement, qui m'a parut très juste et solidaire. Les familles accueillent les voyageurs à tour de rôle et pour un prix pré-établi. Ici pas de concurrence déloyale. Ils partagent leur cutlures de pommes de terre, de mais, d'avas, etc... Et bien sur sans aucun produit chimique. Ici tout est naturel.

C'est Alejandrina et Isidro qui nous accueillent dans leur modeste maison faite de torchis, de paille et de tôle. Pas de douche mais une chambre plutôt confortable (après la Bolivie, tout paraît luxueux, il faut dire...), des toilettes au fond du jardin et une cuisine...

La cuisine vaut la peine de s'attarder à une petite description: Une petit cahute de torchis, avec pour unique "mobilier", une "cuisinière" de terre qu'on allume a l'eucalyptus, sur laquelle chauffe la marmitte de soupe et sous laquelle vivent au chaud les "cuy" (hamster pour ceux qui ont raté un épisode) qui seront passeront bientôt à l'étage supérieur. Alejandrina cuisine par terre des plats simples mais délicieux compte tenu du peu de moyens dont elle dispose.
Pour la petite histoire, nos hôtes agés tous deux de 35 ans sont déjà grands-parents. C'est d'ailleurs leur fils cadet agé de 20 ans qui nous a accueilli au port.

Pour 25 soles par jour (6 euros aprox.) ils nous proposent le gîte et trois repas quotidiens et nous accueillent comme des reines.

Nous partons explorer l'île qui est merveilleuse. Ici la vie est paisible. Tous les habitants vivent et travaillent en costume traditionnels (de couleurs très vives), loin du stress et du consumerisme maladif. Toutes les cultures sont faites en terrasses, l'île étant en faite une montagne. A son sommet la Pachamama (La mère terre) et le Pachatata. Autour on aperçoit le continent et l'île de Taquilé.

Un soir un énorme orage s'abat sur l'île (à 4150m d'altitude c'est impressionnant) et nous observont ce spectacle de feu d'artifice naturel depuis la fenêtre de notre chambre, à la lueur d'une bougie (pas d'électricité sur l'île) et nous réchauffons avec une infusion de muña (plante délicieuse qui pousse partout sur l'île).
Nous quittons aujourd'hui même (Ca y est je suis à jour dans le blog!) l'île avec un petit pincement au coeur, nous serions bien restées plus longtemps. Raquel offre à nos hôte sa lampe de poche, instrument utile sur cette petite île où l'on vit si bien avec si peu de moyens.


3 commentaires:

  1. Hola violaine, me acabo de emocionar mogollon leyendote, ay, porque estuve en esa isla... y me encantó, y me recuerda tanto todo lo que dices... lo de la cocina, que es como una cueva... la tormenta que parece que se viene abajo el mundo y la casa, jeje... y subir a los templos que están en el mismo pico de la isla... que bien que Raquel les dejó su linterna, que gran regalo para ellos.
    un beso enorme
    maria

    RépondreSupprimer
  2. Violaine!Hola soy Ana, la sobrina de Raquel y pasaba por aquí para ver las fotos porque Raquel me lo recomendó. Son espectaculares, espero que lo estéis pasando genial.

    Besitos. Cuídate!

    RépondreSupprimer
  3. Hola Violaine soy Celi.No entiendo nada de lo que dices,yo soy de poquísimo ingles y el frances ni olerlo, pero las fotos son muy bonitas.
    Hacer el favor Raquel y tu de no separaros ¿que es eso de perderos ? En condiciones adversas ataros con una cuerdita la una a la otra.Raquel es un desastre ,ya solo le faltaba perder la compañera.Por lo que tengo entendido le queda poco equipaje.
    Cuidaros mucho y un beso para las dos

    RépondreSupprimer