vendredi 16 janvier 2009

La Paz porte mal son nom


L'arrivée à la capitale la plus haute du monde (qui n'est donc pas la capitale pour ceux qui ont suivi) est impressionnante. De loin les petites maisons aglutinées sur les flancs de la montagnes rapellent un décor de science fiction.

La Paz ressemble à tous sauf la paix (dont elle porte si mal le nom): Une immense ville chaotique et bruyante, des embouteillages de minibus japonais (ici pas de transport public mais plutot du transport collectif, chacun achète son minibus japonnais d'occasion et propose un trajet dans la ville), un concert de klaxon, une cacophonie de cris... La Paz c'est comme beaucoup de ville Bolivienne un marché géant avec des rues à thèmes: La rue ou l'on vend des vetements en laines, celle ou l'on vend des courges geantes, celle ou l'on vend du mais, celle ou l'on vend ces gros gateaux a la cremes...

Lorsque l'on monte à l'Alto (quartier populaire au sommet de la ville), la vue est magnfique: la ville en contrebas, les montagnes gigantesques, l'Ilimani qui domine la ville avec son sommet enneigé...
Dans l'Alto nous sommes surprises par des bonhommes en tissus pendus aux lampadaires. Un otoctone nous explique que lorsque quelqu'un a mal agit, la communauté le poursuit, le tue puis colle cette poupée géante pour que personne n'oublie qu'ici il est permis de se faire justice soi-même... Ca fait froid dans le dos, non?

Et puis ici il y a des originalités qu'on ne voit nul part ailleurs: une boutique qui vend à la fois ses services de sauna, d'appels internationaux et des cercueils ou encore cette patisserie avec sa vitrine de tartes à la crème et de boites à chaussures... Les Boliviens n'en finissent pas de nous étonner...

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